Critiques de livres : Les hauts de hurlevent - 99F - Nos séparations

Publié le par Mijakely

Les-Hauts-de-Hurle-Vent
Les Hauts de Hurlevent d'Emily Bronte

Quatrième de couverture

Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, il prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et frustre. Ce roman anglais, le plus célèbre du XIXe siècle à nos jours, a été écrit par une jeune fille qui vivait avec ses sœurs au milieu des landes de bruyère. Elle ne connut jamais cette passion violente ni cette haine destructrice. Elle imagina tout, même le fantôme de la femme aimée revenant tourmenter l'orgueilleux qui l'a tuée. 

Mon avis

Ce livre est indéniablement remarquable. Je pense qu'il faut par avance se situer a l'époque ou ça a été écrit pour l'apprécier d'avantage. J'ai rapidement détesté tous mais alors tous les personnages de ce livre, et pourtant au fond je pense qu'ils reflètent bien la nature humaine. Tout y est les capricieuses, le méchant, les naïves, les peureux, les moralistes bref un panoplie de personnages qui ne sont pas franchement sympathique. Bien que le tram du roman se base sur les projets vengeresses d'un des personnages, l'histoire est réellement une réussite. A aucun moment de la lecture on ne s'ennuie. La narration des faits est très bonne. Et l'histoire des plus haletant.

Néanmoins, le début du livre est un peu confus. Les personnages très difficile à identifier. Au début je me suis passée de l'arbre généalogique pour me laisser la surprise de la découverte. Mais très vite j'ai du revenir sur ma décision. La fin est également sujet a discussion. Ce livre est certainement très loin des livres de l'époque souvent un peu moralisatrice. Ici le méchant termine sa vie heureux et sans remord. Ce qui est très original en soit. Je pense sincèrement que ce livre a beaucoup dérangé à l'époque de sa sortie mais même également de nos jours. Tant pour les moeurs, pour l'esprit perfide de vengeance, pour le côté morbide, pour certaines descriptions de torture  d'animaux ou même pour les relations à la limite de l'inceste et quasiment au sein de deux familles fermées. Ce livre est très intéressant pour la performance exceptionnelle qu'a démontré Emily Brontë pour son imagination de l'époque. Je n'ai pas pu du coup dissocier la vie de l'auteur et du livre. Néanmoins, j'ai préféré Jane Eyre écrit par sa soeur Charlotte pour diverses raisons que j'ai déjà évoqué auparavant. Enfin pour conclure, ce livre est à lire absolument.

 

99f99 francs de Frédéric Beigbeder

Quatrième de couverture


Octave est le maître du monde. Octave exerce en effet la profession lucrative de rédacteur publicitaire : il décide aujourd'hui ce que vous allez vouloir demain. Octave est un mort-vivant, couvert d'argent, de filles et de cocaïne. Un jour, il se rebelle. Le doué Octave déjante. La cliente idéale ? " Une mongolienne de moins de cinquante ans. " Les nababs de la publicité ? " Ils mènent la troisième guerre mondiale. " De l'île de la Jatte où négocient les patrons d'agence à Miami où l'on tourne un spot sous amphétamines, d'un séminaire en Afrique à Saint-Germain-des-Prés, de l'enfer du sexe à la pureté perdue, Frédéric Beigbeder, entre fiction et pamphlet, écrit la confession d'un enfant du millénaire. En riant, il dénonce le mercantilisme universel. En quelque sorte, un livre moral. Pour 99 francs, seulement.

 

Mon avis

 

Le livre est intéressant car il traite entre autre de la réalité qui se tient derrière la publicité. Il clame haut et fort qu'on est dans un monde totalitaire mené par les grosses boites de publicité. Le monde ne serait plus libre de faire un choix, la publicité impose les choix. Je ne suis pas loin de rejoindre cette idée quand on voit le nombre de pub dans la rue, le métro, la télé etc. Objectif : susciter l'envie! C'est presque pervers au fond. Quelque part on est arrive à un point ou chacun vit pour ressembler à une pub. Oui la publicité dicte la vie. Bref, d'après ce livre l'être humain est con et se méprise entre eux. J'irai pas jusque la mais je comprends le cheminement.
Pour le reste, il plane un soupçon de vulgarité et d'immoralité dans ce livre que je n'ai pas du tout apprécié. L'auteur fait l'apologie de la drogue, de l'alcool et du sexe. En insistant moins je trouve sur les méfaits. Il parle d'un meurtre comme d'un fait normal sans plus d'importance que ça. Son personnage principale (que j'associe a l'auteur lui même, d'où ma petite aversion) m'est antipathique. Le genre de personne qu'on n'a pas envie de fréquenter. Bref, vous l'aurez compris le sujet du livre était intéressant.. ça mène une réflexion poussée sur la réalité des pubs de nos jours. Par contre pour ce qui est de la forme du livre.. c'est limite pathétique. A force de vouloir dénoncer avec des arguments hystériques et vulgaires...  on s'en lasse un peu du livre.
Nos-separations
Nos séparations de David Foenkinos

Quatrième de couverture

"Je pense à Iris qui fut importante tout de même, à Emilie aussi, à Céline bien sûr, et puis d'autres prénoms dans d'autres pénombres, mais c'est Alice, toujours Alice qui est là, immuable, avec encore des rires au-dessus de nos têtes, comme si le premier amour était une condamnation à perpétuité. " Alice et Fritz s'aiment, et passent leur vie à se séparer. Les raisons : la cyclothymie des mouvements passionnels, les parents et les beaux-parents, le travail et les collègues, les amis d'enfance, deux polonais comme toujours, les cheveux et les dents, une longue histoire de cravate, la jalousie, et Schopenhauer bien sûr.
Mon avis

Un livre qui se lit bien mais sans plus. J'ai bien aimé La délicatesse mais pour celui ci, je n'ai pas trop accroché. Le rythme est lent, l'histoire est un peu fade et un peu prévisible. La dernière scène est un peu cliché bref il manque cruellement d'originalité. A l'exception peut être des petites définitions du dictionnaire complètement imaginaires. Enfin pour moi c'est un peu une histoire d'amour qui tourne en rond. Il se focalise trop sur le vécu et les pensées du mec qui finalement n'est pas très intéressant.

Publié dans Lectures et CDs

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